Lecturation
Moi, j’adore lire le blog de Doudette et comme j’adore écrire aussi (même si mon écriture est souvent trés trés décousue) alors quand elle a parlé de faire un roman interactif, je me suis dit: why not?
Le premier chapitre chez Doudette: Mais que diable allait-elle faire dans cette galére?
Le deuxième chapitre chez Patrice: J’ai besoin d’air
Le troisième chapitre chez Spads Ecrire
Le quatrième chapitre chez TitiMoby La musique adoucit les moeurs
Le cinquième chapitre chez Manu Rêve et Alpaga
Le sixiéme chapitre chez Nipette: La renaissance
Chapitre 7 – Ma vie sans moi.
Vincent, mon barman, mon sexfriend. Celui dans lequel je me noie comme ma mére dans sa bouteille de Vodka… pour oublier. Oublier à quel point, ma vie est merdique, vide de tout. Je pensais qu’écrire et surtout être publiée aurait changé ma vie, j’y croyais trés fort. Je voulais devenir la nouvelle George Sand et me voilà reléguée au rang d’auteure pour ménagères. Faire rêver les ménagères… çà, je sais faire. Je mets de la passion dans leur vie alors que de vie, moi, je n’ai pas. Je vis dans un appartement minuscule et que je déteste, seule. Je n’ai même pas de chat… J’y suis allergique.
Et pour pimenter un peu mon existence, je couche avec un minable.
Les yeux entre-ouverts , je rêvasse. Le soleil s’est frayé un chemin entre les rideaux pour venir se poser sur ma joue, c’est chaud comme un baiser, agréable et je reste là à rêvasser. Je pense à lui… LUI… Des années que je suis sans nouvelles. Où est-il? Que fait-il? Avec qui? Pense-t-il à moi quelque fois? Une porte claque… Vincent. C’est toujours comme çà, il part sans même un « Au revoir! » Je regarde l’heure… 7H29.
Il est resté au moins 6Heures de plus que d’habitude, cette fois…
Une larme coule sur ma joue…
J’ai souvent la vague impression de regarder ma vie se vivre sans moi.
Je passe le relais à Océane.
Je comptais acheter « Tokyo Home » par curiosité par que Cyrielle en plus d’être une collégue de poupée et aussi une illustratrice dont j’aime beaucoup le travail. On a fini par me l’offrir… Il faut dire que sa couverture flashy bien mise en avant dans les étalages des boutiques de mangas bordelaises criées le « Achéte-moi pour Emma!’ Hé hé…
La petite histoire: Suite à une grosse dispute avec sa maman, Julie débarque à Tokyo où vit son papa… Elle ne connait rien du Japon et avec un pére souvent absent, elle va devoir faire l’apprentissage de la vie japonaise toute seule.
« Tokyo Home » est une sorte d’hybride Franco-Belgo-Japonais… Le dessin fait trés manga mais le scénario trés européen et mon avis sur cet ouvrage est assez mitigé! La couverture cartonné et relié façon beaux livres était une trés bonne idée mais aprés lecture, je me suis dit que « Tokyo Home » était destiné à un public plutôt adolescent (jeune adolescent) et que du coup, mettre une couverture si évolué n’était pas un bien car cela faisait flamber le prix… 15 euros pour un jeune ado, c’est énorme! Ensuite, le scénario passe un peu du coq à l’âne d’une vignette à l’autre, ce qui donne un aspect un peu brouillon au déroulement de l’histoire. Et puis les expressions que peut parfois sortir Julie sont complètement désuètes. Mais bon, il n’y a pas que des points négatifs… ouf! Déjà, les dessins sont vraiment trés kawaii dans la continuité de ce que nous propose Julie d’habitude. J’ai vraiment beaucoup aimé les petits pages d’explications sur la culture japonaise aussi. Pas mal de thèmes sont abordés: l’apprentissage de la vie et la culture japonaise, les relations parents-enfants, l’amitié, l’amour et même l’homosexualité.
« Tokyo Home » est frais et plein d’humour et aurait, je pense sa place dans la bibliothèque des collégiens commençant à s’intéresser à l’univers manga.